On le sait, la crise de la Covid-19 a rebattu les cartes sur le marché de l’emploi et, en cette rentrée 2020, les jeunes diplômés ont vu leurs horizons s’assombrir subitement. On estime que seules 50% des entreprises prévoient des recrutements, contre 79% juste avant le confinement. Les désormais ex-étudiants sont pour beaucoup contraints de différer leur entrée dans la vie active et de se rabattre sur des offres de stage ou d’alternance, voire des emplois sous-qualifiés, en attendant que la tempête passe. Parmi les secteurs en difficulté, ceux de l’aéronautique, de événementiel, de la culture ou de la restauration sont encore dans le flou quant à leurs perspectives de reprise.
Dans ce contexte, les jeunes cadres qui s’orientent vers une carrière digitale sont les mieux lotis car les entreprises sont à l’affût de leurs compétences pour réussir leur transformation numérique. Il suffit de regarder la tendance des meilleurs salaires à la première embauche pour 2021 pour identifier les profils les plus prisés sur le marché :
1. Les métiers de l’expérience client : product owner, UX/UI designer, CRM, etc.
2. Le webmarketing, l’inbound marketing, content management, marketing automation et lead generation.
3. Les profils d’ingénieurs, notamment dans les secteurs de l’industrie médicale, pharmaceutique, énergétique et agro-alimentaire, sans oublier les experts en systèmes d’information sont toujours aussi demandés et toujours aussi pénuriques.
On peut ajouter à ces compétences digitales les métiers commerciaux pour leur expertise de croissance et leur capacité à créer du new business, ainsi que tous les métiers de la santé qui font directement face à la crise. Les secteurs du conseil, de l’audit et de la finance, toujours très friands de jeunes diplômés, continuent de recruter mais sous réserve de croissance prochaine.