De plus en plus d’écoles de commerce font le pari de la diversité au sein de leurs effectifs.
En effet, si aujourd’hui seulement 11,5% des élèves en écoles de commerce sont boursiers selon le Ministère de l’enseignement supérieur, la solution de l’alternance permet à une plus grande frange de la population d’opter pour des études supérieures dans ces établissements. Ainsi, l’ISC compte 29% d’étudiants répondant aux critères sociaux.
Cette diversité sociale mais aussi ethnique et culturelle se répercute dans les entreprises dont les critères de sélection ont été modifiés par les recruteurs.
? Pierre Cannet explique ainsi que « depuis 2 ou 3 ans, les recruteurs portent une attention accrue à la diversité des profils. La consanguinité et le clonage sont une vraie source d’échec. Une entreprise efficace est au contraire un creuset de profils complémentaires dont les origines, le genre et la sexualité sont différents ».
L’ISC entretient cette mixité tout en maintenant un niveau de sélectivité élevé en attribuant une part plus importante aux admissions parallèles et une ouverture aux filières technologiques.
Afin de conserver cette dynamique, l’école valorise ces profils sur ses réseaux permettant de « casser l’image stéréotypée » tout en promouvant la flexibilité au sein de sa pédagogie. Ainsi, les élèves peuvent à la fois suivre leurs cours, travailler pour des associations étudiantes avec des rôles à responsabilités et exercer un travail étudiant. Ils peuvent alors développer leurs soft skills, entretenir cette fibre entrepreneuriale et créer leur propre réseau à travers cette multitude d’expériences.
Un article signé Héloïse Pons, journaliste à Le Point à retrouver plus en détail ici.