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Et si on parlait rémunération dans le monde du digital, de la tech et de la Data ?

Les rémunérations sont presque aussi volatiles que le prix de l’essence et ceux de l’immobilier. Elles résultent du frottement entre l’offre et la demande de main d’œuvre ; il n’y pas de plafond (et tant mieux pour les salariés !) et il y a les planchers que les conventions collectives et l’État (SMIC) imposent.

Les métiers du digital, de l’informatique et de la data ont connu un mouvement presque ininterrompu de hausse portée par l’essor du e-commerce, la pénurie quantitative et qualitative et la difficulté de l’appareil de formation initial à proposer les bonnes qualifications au bon moment.

Tandis que le digital (et les start-ups en particulier ainsi que le e-retail) marquent le pas, qu’en est-il des rémunérations ?

Notre constat en tant que chasseur est que les salaires du web et de la data résistent bien et progressent encore globalement mais le rythme de l’augmentation a faibli et le constat est disparate.

Ceux qui tirent leur épingle du jeu : + de 10% d’augmentation

Certains cadres bénéficient des difficultés économiques car les entreprises ont besoin d’eux pour relancer la machine et développer le chiffre d’affaires ; ce sont les populations commerciales et plusieurs métiers du marketing on line tels que :

Ceux qui maintiennent leurs rémunérations (entre 0 et 5% d’augmentation soit l’inflation ou un peu plus)

Ces métiers étaient très pénuriques, les salaires avaient flambés. À présent, ils se stabilisent ou augmentent faiblement :

Ceux qui souffrent le plus (0 % d’augmentation et salaires à l’embauche en baisse pour les débutants)

Les cadres de la communication et en particulier ceux du social média /community management :

  • Les métiers du conseil IT et agence
  • Les métiers de managers de transition, occupés en particulier par des auto-entrepreneurs
  • Les métiers d’assistants marketing destinés aux débutants
  • Les métiers de la création de design et de contenus

En synthèse, les rémunérations continuent globalement à progresser un peu plus vite que l’inflation… ce qui donne l’impression d’un coup d’arrêt après plusieurs années d’inflation salariale.

12 métiers = 3 tendances