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Pierre Cannet, dirigeant et fondateur de Blue Search, a répondu aux questions du magazine Têtu portant sur le rôle du Chief Impact Officer (CIO) en entreprise et plus particulièrement ses actions réalisées en faveur de la diversité et de l’inclusion. Quelle place occupe un CIO dans l’organigramme d’une entreprise ? Quelles sont ses missions quotidiennes ? Quelle différence existe-t-il avec un responsable RSE ? Pierre a apporté son éclairage pour répondre à ces questions.

Tout d’abord il faut bien comprendre que dans les entreprises françaises, le poste de Chief impact officer se fait progressivement une place. Pierre Cannet décrit ce rôle comme « un métier transversal et concret », dont l’objectif est d’améliorer l’impact environnemental, social et sociétal des entreprises. Il souligne que le CIO joue un rôle clé dans l’éducation et la sensibilisation au sein de l’entreprise. Par conséquent, ce poste comporte « un travail d’évangélisation dans toutes les sections de l’entreprise ».

Dans l’organigramme de l’entreprise, le CIO peut être rattaché à la direction générale (idéal pour une stratégie globale), à la communication (attention au risque de « greenwashing » ou « rainbow washing ») ou aux ressources humaines (focalisé sur la diversité mais négligeant parfois l’environnement). Si le métier n’existe pas encore dans les PME et ETI, alors Pierre affirme qu’« il est préférable de le rattacher à la direction générale car il permet une visée globale et reflète une réelle volonté d’impact de la part du comité de direction ».

Selon Pierre Cannet, la diversité n’est qu’une partie des responsabilités du CIO, qui s’occupe également des sujets d’impact environnemental, contrairement au Chief Diversity Officer (CDO), qui se concentre uniquement sur la diversité et l’inclusion (D&I). Le poste de CIO est encore en développement, avec des responsabilités variées comme la mise en place de projets (campagnes de sensibilisation sur l’inclusion de tous les collaborateurs par exemple), l’analyse des indicateurs de performance, et la veille (via la participation à des séminaires par exemple). Pierre met aussi en lumière la difficulté des CIO à disposer de ressources suffisantes, souvent contraints de solliciter d’autres départements pour financer leurs initiatives.

En comparaison avec les responsables RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), les CIO ont une approche plus globale et intégrée dans les décisions stratégiques.

Finalement, selon les termes employés par Pierre Cannet, le CIO est une sorte de « général sans armée », car il est souvent seul ou accompagné d’une très petite équipe pour appuyer des sujets qui concerne l’ensemble d’une entreprise.

Retrouvez l’article complet ici.